Histoire du monument

Joyau du XVIIIe siècle, le château de Haroué fut décoré par les meilleurs artistes de son temps. Il est resté dans la même famille depuis sa construction et conserve des collections exceptionnelles.

La demeure des Princes de Beauvau-Craon 

Le site présentait au Moyen Âge un intérêt stratégique qui justifia d’y construire une forteresse, détruite en 1438 par Antoine de Vaudémont. Au XVIe siècle, la famille Bassompierre constitua le domaine et transforma l’ancienne maison forte en un palais de la Renaissance, dû à l’architecte Nicolas La Hiere. La porte Bassompierre, entrée principale des communes, demeure le plus important vestige de cette époque.

Mais au début du XVIIIe siècle, le château était à nouveau en ruine. Marc de Beauvau-Craon (1679-1754), chambellan puis grand-maître de la garde-robe du duc de Lorraine (1679-1729), entreprit sa reconstruction de 1720 à 1729 avec l’architecte Germain Boffrand (1667-1754), au service du duc et formé auprès de Jules-Hardouin Mansart, architecte de Louis XIV.

Boffrand intégra dans ses plans les quatre tours et les douves héritées du château médiéval. Marc de Beauvau-Caron fit appel aux meilleurs artistes de son temps : le sculpteur Barthélémy Guibal et le serrurier d’art Jean Lamour, connus pour leur contribution à la place Stanislas de Nancy, ainsi que le peintre Pillement. L'architecte Gervais est sollicité pour l’aménagement des jardins.

Le château appartient toujours à la famille des princes de Beauvau-Craon, qui a choisi de confier au Centre des monuments nationaux son ouverture au public depuis 2021.

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